4 research outputs found

    Les facteurs associés aux dommages liés à la consommation d’alcool de tiers, données françaises issues d’une enquête en population générale

    No full text
    Les données de l’OMS publiées en 2018 montrent que 3 millions de décès sont attribuables à une consommation nocive d’alcool, ce qui représente 5,3% de l’ensemble des décès mondiaux. Les premières études d’envergure qui se sont intéressées à la problématique des dommages liés à la consommation d’alcool faits au tiers ont été conduites par le Centre for Alcohol Policy Research, situé en Australie, et datent de 2008. Mais depuis ces premiers travaux, l’OMS insiste sur le manque de recherches dédiées à ce sujet. L’objectif principal de l’étude était de présenter la prévalence des dommages liés à la consommation d’alcool de tiers en population française et de rechercher leurs facteurs associés à partir des résultats de l’enquête téléphonique SEAS menée par le collectif européen RHARA en 2014. Après une étape descriptive suivie d’une identification des variables explicatives d’intérêt lors d’une analyse univariée, une analyse multivariée par régression logistique a ensuite été menée. La significativité était retenue au seuil de p<0,05. L’échantillon se composait de 1 701 personnes. Dans l’échantillon, 49,0% (intervalle de confiance à 95% : [46,4 – 52,0]) des répondants étaient des hommes. L’âge était compris entre 18 et 64 ans. Parmi l’ensemble des répondants, 54,0% [51,0 ; 56,0] ont déclaré avoir subi au moins un dommage lié à la consommation d’alcool d’un tiers au cours des 12 mois ayant précédé l’enquête. Le dommage le plus représenté était le fait d’avoir été gêné au moins une fois par un comportement de type vomissement, miction ou dégradation dans un espace public, venant d’une personne ayant consommé de l’alcool (27,0%, [24,7 – 29,0]). Le fait d’être marié ou pacsé diminuait significativement le risque de déclarer chacun des dommages (OR = [0.4 – 0,7]). Pris individuellement, le fait d’être un homme diminuait significativement le risque de déclarer avoir ressenti de la gêne ou un sentiment d’insécurité (dommage 7 (OR = 0,5 [0,4 ; 0,7]) et dommage 8 (OR = 0,7 [0,6 ; 0,9]). Les variables relatives aux habitudes de consommation d’alcool étaient rarement significativement associées avec le risque de déclarer un dommage contrairement aux variables contextuelles telles que connaître un gros buveur (actuellement ou pendant l’enfance). Dans ce travail, nous montrons que le contexte et les caractéristiques socio-démographiques des répondants sont les facteurs préférentiellement associés au risque de déclarer l’existence d’un dommage lié à l’alcoolisation d’un tiers au cours des 12 derniers mois en France. L’importante prévalence en France de ces situations va dans le sens de la nécessité pointée par les rapports de l’OMS et des études publiées de renforcer les actions de prévention et de prise en considération. Enfin, nous pensons qu’il serait intéressant de chiffrer de manière économique afin que les conséquences sociétales de l’alcool soient mieux caractérisées

    Global burden of mental disorders among children aged 5–14 years

    No full text
    Abstract Background The global burden of disease (GBD) study provides information about fatal and non-fatal health outcomes around the world. Methods The objective of this work is to describe the burden of mental disorders among children aged 5–14 years in each of the six regions of the World Health Organisation. Data come from the GBD 2015 study. Outcomes: disability-adjusted life-years (DALYs) are the main indicator of GBD studies and are built from years of life lost (YLLs) and years of life lived with disability (YLDs). Results Mental disorders are among the leading causes of YLDs and of DALYs in Europe and the Americas. Because of the importance of infectious diseases, mental disorders appear marginal in Africa for YLLs although they play an important role in YLDs there. Because the epidemiological transition that has taken place in Europe and the Americas (i.e., a switch from acute and infectious conditions to chronic and mental health issues) is likely to happen sooner or later across the entire planet, mental health problems in youth are likely to become one of the main public health challenges of the twenty-first century. Conclusion These results should improve health care if policy-makers use them to develop health policies to meet the real needs of populations (especially children) today

    The use of lung ultrasound in COVID-19

    No full text
    This review article addresses the role of lung ultrasound in patients with coronavirus disease 2019 (COVID-19) for diagnosis and disease management. As a simple imaging procedure, lung ultrasound contributes to the early identification of patients with clinical conditions suggestive of COVID-19, supports decisions about hospital admission and informs therapeutic strategy. It can be performed in various clinical settings (primary care facilities, emergency departments, hospital wards, intensive care units), but also in outpatient settings using portable devices. The article describes typical lung ultrasound findings for COVID-19 pneumonia (interstitial pattern, pleural abnormalities and consolidations), as one component of COVID-19 diagnostic workup that otherwise includes clinical and laboratory evaluation. Advantages and limitations of lung ultrasound use in COVID-19 are described, along with equipment requirements and training needs. To infer on the use of lung ultrasound in different regions, a literature search was performed using key words “COVID-19”, “lung ultrasound” and “imaging”. Lung ultrasound is a noninvasive, rapid and reproducible procedure; can be performed at the point of care; requires simple sterilisation; and involves non-ionising radiation, allowing repeated exams on the same patient, with special benefit in children and pregnant women. However, physical proximity between the patient and the ultrasound operator is a limitation in the current pandemic context, emphasising the need to implement specific infection prevention and control measures. Availability of qualified staff adequately trained to perform lung ultrasound remains a major barrier to lung ultrasound utilisation. Training, advocacy and awareness rising can help build up capacities of local providers to facilitate lung ultrasound use for COVID-19 management, in particular in low- and middle-income countries
    corecore